Bonjour ! Les amis mon voyage s’appelle gerberoy
Un très beau village fleuri avec le printemps qui à étais triste
les rosiers un peu en retard je vous mets les photos
Gerberoy, un des « Plus beaux villages de France », se situe au centre d’un triangle formé par Beauvais, Rouen et Amiens au cœur de la Picardie. Culminant à 188 mètres la commune a reçu en 1202 le titre de « ville » décerné par le roi Philippe Auguste.
Ses maisons du XVIIe et XVIIIe siècles, en bois et torchis ou briques et silex, font de Gerberoy un lieu de promenade unique. Au printemps et en été, les rosiers grimpants sur les façades transforment la commune en véritable roseraie.
Et un passé glorieux et millénaire a su donner en héritage à Gerberoy quelques vestiges hors du temps :
•la Collégiale saint-pierre, construite en 1015, brûlée en 1419, reconstruite de 1451 à 1468, avec son clocher érigé près d'un contre-fort de l'ancien donjon aujourd'hui disparu, ce dernier étant à l'époque la demeure du seigneur de Gerberoy ;
•les ruines de l'ancienne forteresse que le peintre Henri Le Sidaner a transformées en un magnifique jardin visible depuis la promenade des remparts ;
•les remparts, aujourd'hui agréable promenade bordée d'arbres, classée dés 1913 ;
•l'Hôtel de Ville du XVIIIe et le puits de la ville profond de 70 mètres ;
•et les vieilles rues pavées au charme de guingois
Gerberoy, place frontière
Parmi les roses la petite ville de Gerberoy se souvient à peine d’avoir été une forteresse redoutable. Pourtant sa vie paisible ne commence qu’avec le XVe siècle. Jusque là elle a subi des assauts, soutenu des sièges, retenti au choc des armures, du cri des mourants, de la ruée brutale des guerriers. Son histoire est toute de sang et de misère.
Nous avons quelque peine aujourd’hui à nous représenter que Gerberoy fut l’une des sentinelles de la frontière française. De l’autre côté de l’Epte commençait la Normandie anglaise et longtemps ennemie. Depuis que, par le traité de St-Clair-sur-Epte, en 912, le roi Charles le Simple, afin d’arrêter les ravages des aventuriers de Northmans en les fixant au sol, a concédé en fief la Normandie à leurDuc Rollon, jusqu’à la fin de la guerre de Cent ans, la France et la Normandie ont été ennemies et se sont combattues avec acharnement. Quand Guillaume-le-Bâtard, duc de Normandie eut conquis l’Angleterre en 1066, il devint plus puissant que son suzerain et il fallut que les rois de France défendissent âprement contre lui leur territoire.
Le nom de Gerberoy
Gerboredum était le nom officiel de Gerberoy (NDLR : de l’époque gallo-romaine).
Comme l’a montré Albert Dauzat, l’origine n’est pas le Gairbert de Soubeiran, mais le latin Garbarium, Gerbier, tas de gerbes, qui a donné le vieux français Gerber, moissonneur, et explicite les armes de la ville formée de trois Gerbes de blé d’argent sur un champ de gueules.
Vers le milieu du XIIe apparaissent les premières tentatives de francisation du nom, comme le Gelberoi de Robert Wace. Un bail au chapitre d’Amiens marque une étape avec Riccardus de Gerberro en 1167 ; on trouvera ensuite Girberroi dans un diplôme de Philippe Auguste, en 1203. Plusieurs orthographes seront proposées à cette époque avec la terminaison « roi ».
Pendant un certain temps encore les évêques continuent à écrire Gerboredum (ou Gerboretum), puis des conventions de l’église conduisent à traduire « edum » (ou etum) par « ay ». L’orthographe logique serait donc Gerberay, et en fait c’est celle adoptée par la plupart des historiens de la guerre de Cent ans. Pourtant, dans son dénombrement de 1454, notre évêque et vidame Guillaume de Hellande écrit officiellement Gerberoy.
Demain je vous mettrez la suite de gerberoy et une visite chez un fabriquant de fromage