Je vais vous raconter deux jolis contes
Le Père Noël s'est perdu
Le soir de la naissance de Jésus, celui que l'on appelle aujourd'hui le Père Noël, était un roi, qui gouvernait un grand royaume très lointain. Lui aussi avait vu la belle étoile qui annonçait la naissance de Jésus, mais avant de partir et de suivre cette merveilleuse étoile il alla dire au revoir à sa femme et à tous ses enfants. Mais, quand il sortit de chez lui, l’étoile avait disparu ! Le roi était triste d'avoir perdu cette si belle étoile et surtout ne pas avoir pu offrir un cadeau au petit bébé Jésus...
Alors, il décida de le chercher seul, sans étoile pour le guider... Mais il réalisa que c'était trop dur, il y avait beaucoup trop de bébés qui étaient nés ce soir-là.
Il rentra donc chez lui, mais sa femme et tous leurs enfants, en le voyant si triste, voulurent l'aider et trouvèrent une solution...
"Et si tu offrais à tous les enfants du monde un cadeau, le roi trouva cette idée merveilleuse ! Tous se mirent au travail et fabriquèrent des milliers de jouets pour tous les enfants du monde.
Et depuis plus de 2000 ans, ce roi, que l'on appelle le père noël, travaille avec sa femme, la mère Noël et tous leurs enfants, les aident à faire des jouets pour tous les enfants sages du monde.
Et, la nuit de la naissance de Jésus, la nuit de Noël, notre cher père Noël distribue tous ses cadeaux !
La petite fille aux allumettes
Il faisait terriblement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus.
Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles chaussures beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une d'elles ; l'autre avait été entièrement écrasée.
Ainsi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour abriter ses pauvres petits pieds. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du Nouvel An, tout le monde étaient affairés ; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortaient une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était le Nouvel An. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit un recoin entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites mains toutes transies. "Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ?" C'est ce qu'elle fit.
Quelle flamme merveilleuse c'était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement : le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixée dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
"Voilà quelqu'un qui va mourir », se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! Tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte : tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle idiote ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant ; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du Nouvel An, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère le plus doux des bonheurs.
Conte d’Andersen
Je vous souhaite un joyeux noël un bon réveillon beaucoup d’amour envers le monde entier que se jour béni nous réunisse tout ensemble pour le meilleur sur terre
je vous présente ma petite chérie elle s'appelle carla elle belle ma bibiche
Je vous souhaite un bon réveillon et vous retrouverez le 27 décembre à bientôt